Les références à une approche globale de la santé (OMS, 1946) et aux déterminants sociaux de la santé sont devenues incontournables dans les domaines du soin (passage du « cure » vers le « care ») et encore plus dans le domaine de la prévention et de la promotion de la santé. La déclaration Health 2020, réaffirme la santé comme une ressource essentielle pour la société, mais aussi l’influence de toutes les politiques sur la santé. (Health in all policies). Elle met l’accent sur l’amélioration de la santé et la réduction des inégalités sociales de santé à travers une gouvernance mobilisatrice et participative.

 

Les acteurs concernés par ce champ d’action sont diversifiés de par leur discipline ou secteur d’appartenance : acteurs du champ sanitaire, mais aussi acteurs sociaux, acteurs éducatifs et culturels, et enfin acteurs de la société civile. Leurs compétences doivent être multiples et évoluer sans cesse, en particulier pour faire face aux enjeux suivants

  • une approche de la santé émancipatrice et continue (« tout au long de la vie ») ;
  • des stratégies de santé transversales et intégrées dont la promotion de la santé est le noyau central ;
  • un système de santé centré sur les besoins des populations (couverture universelle, première ligne, santé publique, …) ;
  • des communautés résilientes et des environnements favorables.

 

C’est dans ce contexte que l’APES-ULiège appuie les pratiques professionnelles. Cet appui conjugue trois portes d’entrée:

  • une entrée méthodologique (construction et régulation de projets ou de programmes, mise au point ou évaluation d’outils éducatifs, construction de plan d’évaluation, définition d’objectifs, de critères et d’indicateurs, méthodologies de collecte et d’analyse de données, démarches qualité, constructions de formation, mise en évidence de données probantes, etc.)
  • une entrée stratégique (travail en réseau, démarches participatives, négociation, partenariat, intersectorialité, articulation des approches descendantes et ascendantes,..)
  • une entrée axiologique (cultures, identité, représentations sociales, clarification des valeurs et enjeux sociétaux, choix de priorités, …)

Au delà d’un service rendu aux opérateurs qui en font la demande, cet appui s’intègre dans une vision plus large du courtage de connaissances. L’APES-ULiège vise à favoriser les relations et interactions entre différents acteurs (chercheurs, acteurs de terrain, décideurs) dans le but de produire et d’utiliser au mieux les connaissances basées sur les preuves. Pour ce faire, elle veille à créer du lien et de la communication entre acteurs, à valoriser leurs compétences et mutualiser leurs connaissances, à négocier des objectifs et outils d’amélioration de pratiques. Une dynamique  s’établit dans lequel la pratique influe sur la théorie, de même que celle-ci agit sur celle-là. L’APES-ULiège place la praxis  au cœur de la notion de courtage de connaissance: « la pratique qui se reconnaît elle-même par la théorie qui découle de son action ».

Accompagnement, recherche documentaire, échanges de pratiques et séminaires, formation-action, expertises, rédaction de documents de synthèse sont autant d’outils de l’appui aux pratiques.

 

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