Promouvoir la santé des enfants et des jeunes

La santé et le bien–être des enfants et des jeunes (en dessous de 18 ans) sont des concepts centraux de la convention internationale des droits de l’enfant. L’attention au bien-être des enfants suppose une prise en compte de l’ensemble des facteurs qui favorisent le développement et l’épanouissement de l’enfant et du jeune sur les plans physique, mental, social et spirituel. Education, protection, participation constituent trois piliers de ce projet. La promotion de la santé à l’école travaille sur ces trois piliers : soutenir l’action de services de médecine préventive (service PSE et centres PMS), favoriser le développement de projets de santé participatifs dans les établissements scolaires, veiller à la diffusion d’une éducation de base en matière de santé et de prévention.

La promotion de la santé des enfants est une dimension fondamentale de la construction de l’équité en santé. Les inégalités de santé dans l’enfance sont particulièrement intolérables non seulement parce qu’elles ont des conséquences immédiates,  mais parce qu’elles entraînent des effets néfastes sur la qualité de vie des personnes devenues adultes et contribuent à la reproduction sociale. Les politiques universelles d’éducation et de prévention doivent être accompagnées d’un suivi accru et adapté envers les populations qui présentent des risques de santé accrus. La complexité des dynamiques à l’œuvre entre santé individuelle, groupes sociaux et organisation de la société nécessite un travail en réseau entre professionnels, un investissement dans les milieux de vie au plus proche des populations. Une attention particulière doit être apportée à éviter stigmatisation et exclusion.

  • L’APES-ULiège collabore régulièrement avec une diversité d’acteurs pour soutenir des concertations, des formations ou encore la réalisation d’outils. Les pratiques interprofessionnelles et intersectorielles dans le champ de la prévention, de l’éducation, de la petite enfance et de la parentalité sont au cœur de ces collaborations.

  • La responsabilité de l’école est double. D’un côté, permettre aux élèves de « vivre en santé à l’école », de l’autre leur transmettre des connaissances, des compétences pratiques et critiques, qui les aideront à gérer leur santé de manière libre, responsable et solidaire sur la durée.

  • L’APES-ULiège soutient les professionnels dans et hors école dans le développement de projets centrés sur l’information, l’éducation et la participation des enfants et des jeunes. (FARES-Prévention tabac, CLPS, FLCPF, PIPSA, …) sur des thématiques de santé diverses.

  • Cette « culture de santé » à l’école passe par des processus qui soutiennent et développent la participation, dans une visée démocratique dépassant le seul enjeu de la santé. Elle peut aisément s’élargir au concept de bien-être. En effet la notion de « bien-être » est polymorphe. Selon le contexte, elle convoque l’individuel et/ou le collectif, l’objectif et/ou le subjectif, l’environnement matériel et/ou social, elle est à la fois un état et une construction permanente. Il appartient aux communautés de vie de la définir au travers de processus élaboratifs. Conseil de l’Europe (2010).

  • L’APES-ULiège soutient le développement d’organisations « «sur mesure » visant à exercer de manière durable une vigilance sur le bien-être de la communauté scolaire et à développer des synergies pour améliorer celui-ci.

 

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